Témoignages

Patrice Serres

"J'ai un souvenir précis qui date de la "Macumba du Gringo" dont j'ai fait le lettrage et les "corrections" dans les années 77. Ton père n'avait qu'une peur, celle de se faire voler les originaux. C'est pourquoi tous les rajouts (dessins et textes) ont été faits sur une première série de photocopies. A la fin, il y avait deux histoires originales différentes que nous nous sommes empressés de photocopier à nouveau pour les porter chez Claude. Dargaud n'a pu finalement éditer que des reproductions de reproductions..."

Marco Vascon (fils de Nino Vascon, ami intime de Hugo)

"Avendo conosciuto Ugo fin dall' infanzia , per la sua amicizia con i miei genitori , che risale agli anni  '50 ,prima che io nascessi , ho avuto la fortuna di essere vicino a lui durante uno dei momenti creativi più importanti della sua vita .

Tra le molte cose che so di lui è che si è sempre battuto perchè il lavoro di chi disegna fumetti non fosse sottovalutato e anche per quanto riguarda la propietà dei disegni , non ha mai voluta cederla all' editore , che poteva pubblicare le storie ed i disegni, ma la proprietà dei disegni rimaneva sempre a lui , cioè all' autore , Hugo Pratt . Questo lo posso testimoniare personalmente perchè , di queste cose ,lui ne ha parlato a me direttamente molte volte , per quanto riguarda la propietà dell'autore delle sue storie , disegni ,acquarelli eccetera ....

E' esattamente così , te lo posso assicurare .Tra l'altro queste cose sono vere e io le so ,indipendentemente dal fatto che tu me lo abbia chiesto."

Numa Sadoul

"Chère Silvina,
Durant tout le temps où j'ai été proche de lui - et cela a duré de longues années - j'ai pu constater que ton père veillait jalousement sur son travail.
Peut-être avait-il été échaudé par ses débuts dans un monde éditorial où l'auteur n'était pas propriétaire de son oeuvre et où tout se perdait, s'abîmait, se jetait sans contrôle.
En tout cas, lui, il contrôlait tout et ne laissait rien se perdre.
Il ne vendait pas, je n'ai jamais vu quelque chose de semblable se produire.
Et il ne donnait pas non plus.
En plus de dix années d'amitié réelle, le seul dessin qu'il m'ait offert est celui qui figure dans mon carnet de dédicaces.
Amicalement,
Numa Sadoul, 20 mars 2012"